Premier bilan sur la gratuité d'entrée pour les jeunes dans les musées français

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Le 19/11/2009

Faisant suite à une question écrite d'un député relative au maintien de la gratuité d'entrée pour les jeunes dans les musées français, le ministre de la culture et de la communication a rappelé que « la gratuité des collections permanentes des

Faisant suite à une question écrite d'un député relative au maintien de la gratuité d'entrée pour les jeunes dans les musées français, le ministre de la culture et de la communication a rappelé que « la gratuité des collections permanentes des musées et monuments nationaux est effective pour les jeunes de moins de vingt-six ans, ressortissants de l'un des vingt-sept pays de l'Union européenne, ainsi que pour les enseignants du premier et du second degré de l'éducation nationale depuis le 4 avril 2009. En effet, l'expérimentation de cette mesure, conduite durant le premier semestre 2008 dans quatorze établissements nationaux, a confirmé l'utilité des politiques publiques de discrimination tarifaire en direction de publics ciblés et montré un fort impact sur le public des jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans, qui ne se rend pas spontanément dans les musées ».

Le ministre a ensuite ajouté que « outre les cinquante musées dépendant directement de l'État et relevant des secteurs ministériels de la culture, de la défense, ou de l'éducation nationale, est concernée une centaine de monuments nationaux sur l'ensemble du territoire, parmi lesquels l'arc de Triomphe, les châteaux de Versailles, Chambord et Fontainebleau, le Mont-Saint-Michel ou encore le Panthéon. Cette mesure rencontre un vrai succès puisque le nombre de jeunes visiteurs a augmenté de 15 % en moyenne depuis début avril ».

Il a enfin indiqué qu'il a été décidé « d'accentuer l'ampleur de cette mesure de démocratisation culturelle. Il a donc demandé à l'ensemble des musées et monuments nationaux d'étendre, à compter du 1er août 2009, la gratuité aux jeunes, quelle que soit leur nationalité, dès lors qu'ils sont résidents réguliers sur le territoire d'un État membre de l'Union européenne ou faisant partie de l'Espace économique européen. Aussi, compte tenu du caractère déjà très large de ce dispositif, il n'est pas envisagé de l'étendre aux étudiants de plus de vingt-six ans ».




Source :

Rép. min., n° 60824, JOAN, Q. 17 novembre 2009, p. 10871.
Mots clés : Particuliers, Droit public