Communiqué de la DGCCRF sur la « cyber-attaque nigériane »

Actualités juridiques

Le 27/08/2009

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier un communiqué de presse en date du 26 août 2009, par lequel elle souhaite mettre en garde les consommateurs contre les « cyber-atta

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier un communiqué de presse en date du 26 août 2009, par lequel elle souhaite mettre en garde les consommateurs contre les « cyber-attaques nigérianes » (également dénommées scam 419).

A titre de rappel, la fraude nigériane consiste en une sollicitation, émanant du Nigéria, proposant une importante somme d'argent en échange d'une aide financière. Cette fraude est destinée à user de la crédulité et de l'inexpérience de certains utilisateurs de messageries électroniques (télécopies, courriels) pour leur soutirer de l'argent. Or, ce mécanisme qui s'apparente à une escroquerie, est illégal.



Communiqué de la DGCCRF


« Des consommateurs ont alerté la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) après avoir reçu par courriel une lettre à en-tête de la SACEM et reproduisant un cachet de la DGCCRF.

Cette lettre prétend qu'un ministère lance une campagne de remboursement des consommateurs victimes d'escroqueries de type « nigériane ». Il suffirait alors au consommateur souhaitant bénéficier de ce remboursement de verser, par virement, une caution de 350 euros et d'envoyer par courriel des informations confidentielles, dont certaines relatives aux transactions bancaires relatives à la somme versée initialement par le consommateur.

Il s'agit là d'une nouvelle tentative d'escroquerie. La DGCCRF demande aux consommateurs qui recevraient ce courrier de ne pas y répondre. Les consommateurs qui auraient versé la somme de 350 euros demandée sont invités à se rapprocher des unités départementales de la CCRF pour déposer une plainte (adresses disponibles sur le site Internet du ministère de la dgccrf).

Par ailleurs, la DGCCRF a déposé une plainte auprès du Parquet de Paris ».




Source :

Communiqué de presse du 26 août 2009 de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Mots clés : Professionnels, Particuliers, Internet et nouvelles technologies