La Commission Européenne a statué le 2 mars 2010 sur le sort de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora et a autorisé sa culture et sa commercialisation.
La France toutefois s'inquiête de la présence d'un gène marqueur de résistance à un antibiotique dans ladite pomme de terre.
Au nom des principes de précaution et de prévention des risques, elle a donc saisi le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) de cette question.
La France ne se prononcera sur l'avenir de cette pomme de terre sur son territoire national qu'après l'avis du Haut Conseil des Biotechnologies, compétent en la matière.
Le Gouvernement de notre pays a, de plus, précisé qu'il aimerait "
qu'il n'y ait plus d'autorisation d'OGM sans le renforcement de l'expertise scientifique communautaire, en application des conclusions adoptées à l'unanimité par les Etats membres lors du Conseil européen des ministres de l'Environnement du 4 décembre 2008".
Source : Communiqué de presse officiel du 3 mars 2010,
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