Communication relative au bilan du Sommet de Copenhague

Actualités juridiques

Le 04/01/2010

Jean-Louis Borloo (ministe de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologie vertes et des négociations sur le climat) a présenté, au cours du Conseil des ministres du 23 décembre 2009, une communication

Jean-Louis Borloo (ministe de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologie vertes et des négociations sur le climat) a présenté, au cours du Conseil des ministres du 23 décembre 2009, une communication relative au bilan et aux suites du Sommet de Copenhague qui s'est déroulé entre le 7 et le 20 décembre dernier.



Texte de la communication


" L'ensemble des Etats s'est réuni du 7 au 20 décembre 2009 à Copenhague, conduisant à un accord entre vingt-huit principaux pays, auquel la quasi-totalité des autres se sont déclarés prêts à se rallier.

Cet accord enregistre des progrès essentiels. La limitation à 2°C de la hausse des températures est désormais un objectif collectif, tandis qu'un financement international atteignant 100 milliards de dollars par an en 2020 sera mis en place pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique dans les pays en voie de développement, avec un financement public de 30 milliards de dollars sur la période 2010-2012.

Ces avancées n'auraient pas été obtenues sans l'engagement de la France. C'est la conséquence d'un travail de persuasion effectué depuis deux ans par le Président de la République, et relayé par le Premier ministre, le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et le ministre des affaires étrangères et européennes.

L'action de la France a permis notamment de faire adopter plusieurs idées essentielles : la nécessité d'un financement spécifique pour les pays les plus vulnérables (Afrique, petits Etats insulaires) ; la prise en compte de la forêt dans les discussions ; la décision de travailler à la mise en place de financements innovants.

Les avancées obtenues ne doivent pas masquer les insuffisances profondes de cet accord. C'est pourquoi, au cours des prochains mois, la France s'attachera à bâtir sur les acquis de Copenhague et à préparer les échéances de Bonn et de Mexico en 2010. Elle s'assurera en particulier de la transcription juridique de l'accord de Copenhague et relancera ses propositions relatives à une organisation mondiale de
l'environnement ".



Source :

Compte-rendu du Conseil des ministres du 23 décembre 2009.
Mots clés : Professionnels, Particuliers, Droit de l'environnement