Adoption par la Commission européenne de deux communications ayant trait aux catastrophes

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Le 24/02/2009

Faisant suite à l'adoption en mars 2008 d'une communication sur le renforcement la capacité de réaction de l'Union européenne en cas de catastrophes, laquelle annonçait deux propositions concernant la prévention et une stratégie de l'Union en faveu

Faisant suite à l'adoption en mars 2008 d'une communication sur le renforcement la capacité de réaction de l'Union européenne en cas de catastrophes, laquelle annonçait deux propositions concernant la prévention et une stratégie de l'Union en faveur de la réduction des risques de catastrophes dans les pays en développement, la Commission européenne a annoncé, dans un communiqué du 23 février 2009, l'adoption de deux communications ayant trait auxdites catastrophes.

La première communication définit ainsi une approche communautaire visant à réduire les conséquences des catastrophes naturelles ou d'origine humaine dans l'Union européenne, tandis que la seconde communication concerne une stratégie pour le soutien à la réduction des risques de catastrophes dans les pays en développement.

A cette occasion, Stavros Dimas, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, a déclaré : « les catastrophes naturelles constituent une menace croissante pour les États membres de l'UE et leur fréquence et leur ampleur devraient augmenter dans les années à venir en raison des effets du changement climatique. Nous devons tout mettre en œuvre pour réduire leurs conséquences, en nous préparant le mieux possible. Cette communication constitue un premier pas important marquant le début d'un processus à long terme pour l'action communautaire dans ce domaine ».

Louis Michel, membre de la Commission européenne chargé du développement et de l'aide humanitaire, s'est quant à lui exprimé en ces termes : « les tsunamis et les ouragans sont dévastateurs et bouleversent la vie des personnes démunies partout dans le monde. Nous savons que mieux vaut prévenir que guérir. D'un point de vue économique, il est beaucoup plus avantageux d'investir dans la réduction des risques avant qu'une catastrophe ne se produise que de devoir fournir une aide humanitaire après. Nous savons par ailleurs que la situation ne fera qu'empirer en raison du changement climatique ; c'est pourquoi nous devons agir maintenant. Je suis convaincu que la réduction des risques de catastrophes contribuera à sauver des vies et jouera un rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté dans le monde ».



Sources :

  • Communiqué de presse de la Commission européenne du 23 février 2009.
  • Communication sur la prévention.
  • Communication sur la réduction des risques de catastrophes.
Mots clés : Professionnels, Particuliers, Droit de l'environnement